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Un projet de mobilisation des données dans un herbier régional
Ce récit a été développé comme base pour des exercices pratiques dans le cours de mobilisation des données sur la biodiversité. Le concept et le contenu de l’exercice ont été développés par Alberto Gonzaëlez-Talaván, Néstor Beltrán, Nicolas Noé et Sharon Grant. Les données proviennent d’un véritable jeu de données, mais ont été modifiées pour ces exercices. C’est un scénario fictif qui n’est destiné qu’à des fins d’enseignement.
Description
L’Université de White Plains est un établissement d’enseignement tertiaire reconnu au Guatemala et une référence nationale pour la recherche sur la biodiversité. Le département de biologie végétale héberge un herbier de taille moyenne contenant environ 80 000 spécimens récoltés dans et autour de la région et datant du milieu du 20ème siècle à nos jours. La collection comprend des spécimens importants, y compris des spécimens types et des espèces endémiques.
Actuellement, la conservation de la collection est la responsabilité du professeur de systématique végétale, qui accomplit les tâches de curateur ainsi que des travaux de recherche et d’enseignement réguliers. L’administrateur du département est responsable des tâches administratives quotidiennes de l’herbier, comme l’achat de consommables, incluant le papier et les étiquettes. Le personnel enseignant et les étudiants qui collaborent au sein du département y travaillent occasionnellement et mettent à jour les identifications des spécimens et il y a deux botanistes retraités qui se portent régulièrement volontaires dans la collection pour aider le professeur à préparer les prêts.
L’université a déjà une plateforme de recherche en ligne pour les collections de sa bibliothèque qui est maintenue par l’équipe web de l’université sur des serveurs hébergés en externe. Aucun spécimens d’histoire naturelle n’est actuellement disponible via cette plate-forme.
Le responsable du département de biologie végétale a récemment obtenu une subvention de 50 000 $USD de deux ans pour photographier et publier en ligne les informations des collections botaniques. L’équipe veut profiter de cette occasion pour établir un protocole permanent de numérisation et de publication qui donnera une plus grande visibilité à l’herbier et continuera d’attirer des fonds.
Collecte de données
L’Herbier comprend environ 80 000 spécimens récoltés entre 1960 et 2015 concentrés principalement dans le hotspot de biodiversité — Parc national de Short Mountain. La collection s’agrandit encore grâce à des échanges, des dons et plusieurs projets de recherche actifs. Pour chaque spécimen, des renseignements sur le collecteur, l’heure, la date, le lieu et la taxonomie sont documentés. Jusqu’à présent, aucune mesure de contrôle de qualité n’a été effectuée sur les données et il n’y a pas eu d’imagerie systématique des spécimens.